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Kick my Art
3 mai 2006

Wassup rockers

18482324

Larry Clark. Aux oreilles des cinéphiles, ce nom résonne. Un nom qui rime avec « pas de concessions », « envie de choquer », ou encore « désarroi de la jeunesse américaine ». C’est encore le cas ici. Il nous offre avec Wassup rockers une œuvre étrange, entre documentaire et fiction.

Un jour, lors d’une séance photo, Larry Clark tombe par hasard sur 2 gamins : Kiko et Porky, 2 latinos qui venaient de South Central jusqu’à Venice Beach pour skater. Avec leur cheveux longs, les fringues serrés, et leur penchant pour le punk, ils sont considérés comme des marginaux chez eux. Très vite, l’idée germe dans la tête du cinéaste, qui décide de les filmer eux et leur bande.

Le résultat est détonnant, tant ces gamins sont en parfait décalage avec l’univers dans lequel les mène le film. Larry Clark se montre peut être moins agressif dans sa façon de raconter l’’histoire - certains diront plus consensuel -, mais le résultat est le même. Et il fait encore mouche. Avec des acteurs pleins de fraîcheur et de sincérité, il peint une image amère du gratin de LA, tout en montrant à quel point il est dur de s’intégrer dans une commaunté lorsqu’on est différent de la masse (ils doivent lutter contre les noirs, qui les chambrent constamment). Certes, le portrait est moins vitriolé, mais le film y gagne en fraîcheur. Larry Clark se laisse aller, filme différemment et autrement, mais arrive encore une fois à passer le message et à nous faire passer un très grand moment.


 

Juju.

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