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Kick my Art
10 avril 2006

Enfermés dehors

18479392Dupontel est un grand malade. Certes, c'est pas nouveau, mais plus on voit ses films plus ça se confirme. Après Bernie et Le créateur, il faisait son retour derrière la caméra, pour un film qu'il annonçait inspiré de Charlie Chaplin (il est fan du génie de Charlot) et de Tex Avery. Audacieuses références, mais extrèment alléchantes ! L'histoire est simple : un clochard est témoin du suicide d'un flic. Il décide alors de ramener ses affaires au commissariat pour les prévenir, mais bien sûr on le fout dehors illico. Lui vient alors l'idée d'enfiler le costume pour accéder à la cantine du batîment. L'opération étant un succès, il décide de venir en aide à la femme qu'il aime, une ex-actrice porno qui s'est fait kidnapper sa fille par ses beaux parents...


Si le film est en effet une ôde à Tex Avery de part les multiples mésaventures qui arrivent à son héros (il se fait renverser par à peu près tout ce qui roule), Enfermés dehors n'en reste pas moins un film très poétique. L'amour et l'exclusion sont les thèmes centraux du film, de par ses personnages, aussi bien principaux que secondaires. Dupontel réalise un film moins violent, plus tendre, mais toujours aussi grinçant. Son univers si particulier s'humanise, et il se donne un rôle plus qu'attachant, une sorte d'anti-héros, maladroit et très naïf, mais profondément humain. Bien sûr, il est toujours aussi extravagant et n'a peur de rien, mais cela ne fait que renforcer la sympathie qu'on lui éprouve. Et que serait-il sans tous ses acolytes, aussi timbrés et attachants que lui ? Les femmes sont sublimées, semblant plus fortes que n'importe quel homme. Mais il faut dire qu'avec des actrices du calibre de Yolande Moreau (tout simplement géniale) et Claude Perron (délicieusement décalée)...

Le seul reproche que je peux faire au film, c'est que le jeu de Nicolas Marie est calqué sur celui de Christian Clavier. C'est un peu exaspérant par moment d'ailleurs. Mais bon, c'est histoire de pinailler...


Juju.

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